Tourisme

Vu sa situation dans la méditerranée et le fait qu’elle ne se trouve qu’à trois heures d’avion au plus des pays européens, l’île de Djerba est devenue la cible d’un grand nombre de touristes cherchant l’exotisme, le calme et la beauté de ses paysages. Sur un total de 125 km de côtes, Djerba dispose d’une vingtaine de kilomètres de plages sablonneuses, situées à l’extrémité nord-est de l’île, c’est-à-dire à l’opposé de son accès le plus ancien par Ajim.
Jusqu’au début des années 1950, ces plages n’étaient visitées que pendant de courtes périodes, correspondant à certains rituels de visite aux marabouts situés sur les côtes, les insulaires ne pratiquant pas d’activités balnéaires. Plus tard, et grâce à l’action pionnière entamée par le Club Méditerranée, le tourisme est apparu dans l’île. L’installation du Club remonte à 1954, lorsque son fondateur considérant l’île comme son petit Tahiti, a construit un village avec des huttes pour l’été. Depuis, les constructions touristiques se sont rapidement succédé sur les plages. Le premier hôtel, Aljazira, fut construit en 1961 à une dizaine de kilomètres à l’est de Houmet Essoug et, juste à coté, celui de Ulysse Palace, en 1964. L’État, par des mesures d’encouragement et d’incitation, a passé le relais au secteur privé national puis international. Aujourd’hui, la zone touristique s’étend sur plus de 20 km entre Aghir au sud et Houmet Essoug vers le nord. La capacité hôtelière de l’île est passée de 8 300 lits en 1975 à 39 000 lits disponibles et exploités en 2002.



Djerba est une île riche présentant différents aspects de la nature avec divers horizons. Celui  maritime, qui fonde le tourisme et une partie de l’activité ancienne avec le trafic du port de Houmet Essoug, se distingue de l’horizon intérieur, qui est celui des compléments du tourisme.
La ville de Houmet Essoug, entre aéroport et hôtels, est le centre à la fois ancien et moderne de l’île, le plus étoffé, et a même des fonctions administratives à l’échelle du gouvernorat. Midoun a surtout des fonctions sectorielles liées au développement touristique. Ajim, elle, se maintient comme un lieu de transit à l’interface traditionnelle île-continent et reste dominée par les activités traditionnelles liées à la pêche. Mais depuis 2006, avec l’ouverture du centre de loisir El Malga, elle se voit commencer une nouvelle ère d’une orientation touristique différente auquel s’ajoute la projection de la nouvelle zone touristique sur la côte ouest.  
Ainsi, le visage de l'île a beaucoup changé depuis les années 1960 avec l’installation de  sa zone hôtelière, l’extension de l'aéroport et des localités et l’élargissement des routes. Seules certaines parties de l'intérieur de l'île sont restées presque intactes. Actuellement, le territoire de l’île est ponctué de stations touristiques, culturelles et ludiques et de centres de services pour les touristes.

 
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